Pollinis i l'INRA, l'Institut Nacional per a la Rercerca en Agricultura, us demanen urgentment la vostra ajuda i col·laboració per evitar el retrocés de les poblacions d'abelles salvatges i per fer una avaluar el ritme amb el que son aniquilades dels nostres paisatges.
Per a la vostra col·laboració podeu podeu clicar aquí
Un drama silenciós de conseqüències terribles pel nostre medi ambient ens està apunt de sobrepassar. La biodiversitat i l'aliment del nostre planeta corre un greu perill. Cada dia són més els científics que pensen que la desaparició de les abelles salvatges alterarà greument els cicles reproductius de les plantes.
Un drama silenciós de conseqüències terribles pel nostre medi ambient ens està apunt de sobrepassar. La biodiversitat i l'aliment del nostre planeta corre un greu perill. Cada dia són més els científics que pensen que la desaparició de les abelles salvatges alterarà greument els cicles reproductius de les plantes.
Une espèce de plante à fleurs sur dix serait
déjà menacée d'extinction en France (1). Une étude menée par ailleurs aux Pays-Bas et au Royaume-Uni a
révélée qu'en 20 ans seulement, les plantes à fleurs dépendantes des insectes pour leur reproduction et leur survie
avait purement et simplement disparues de plus de 20% des sites étudiés. (2)
On ne sait toujours pas avec certitude si ce déclin est dû
à l'utilisation massive de pesticides de plus en plus toxiques, aux méthodes de l'agriculture intensive, avec le recul de la
biodiversité, la monoculture, la destruction des haies et le recul accéléré de leur habitat naturel. Ou à toutes
ces causes en même temps.
Mais
ce qui est certain, c'est qu'il est dangereux de continuer à
l'ignorer. Il faut dresser d'urgence un panorama des populations
d'abeilles sauvages qui subsistent à travers tout le territoire et
dresser
l'inventaire de toutes les plantes qui en dépendent pour pouvoir prendre
les mesures indispensables à leur conservation.
Ces
abeilles sauvages sont LE maillon clé de la chaîne
alimentaire. Sans elles, pas de fleurs dans les prés et les montagnes ;
pas de buisson de mûres ou d'aubépines dans les campagnes,
ni de forêts de chataîgners ou d'acacias, sans parler des dizaines de
milliers d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de
mammifères qui en dépendent directement.
Et sans parler des cultures et des productions agricoles. Une vaste
étude menée par le Professeur Garibaldi et réunissant des équipes scientifiques dans près de 30 pays, a
démontré que la production d'une grande partie des fruits et des graines avec lesquels nous pouvons nous alimenter de façon
très variée, est désormais limitée parce que les fleurs ne sont pas suffisamment pollinisées. (3)
Le projet Apiformes pour lequel je sollicite votre aide aujourd'hui cherche à évaluer l'état des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages. Il réunit une équipe scientifique dirigée par Bernard Vaissière du laboratoire Pollinisation et écologie des abeilles de l'INRA, et plus de 25 lycées agricoles répartis à travers toute la France.
Le projet Apiformes pour lequel je sollicite votre aide aujourd'hui cherche à évaluer l'état des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages. Il réunit une équipe scientifique dirigée par Bernard Vaissière du laboratoire Pollinisation et écologie des abeilles de l'INRA, et plus de 25 lycées agricoles répartis à travers toute la France.
L'objectif est double : dresser un tableau fidèle de
l'état des populations d'abeilles sauvages et de la pollinisation sur les vastes propriétés agricoles des lycées ; et
sensibiliser les futurs agriculteurs aux pollinisateurs sauvages et à l'impérieuse nécessité de les protéger en
pratiquant une agriculture plus respectueuse de l'environnement et des insectes pollinisateurs dont elle dépend.
C'est un projet indispensable pour notre avenir à tous, mais il a
un coût. A l'heure actuelle, nous devons trouver très vite 45 000 euros pour payer les scientifiques, le matériel d'étude
et d'observation pour les lycées, le matériel d'analyse pour les chercheurs...
Sans cela, le projet tombe à l'eau. Et avec lui, la
première étape d'un projet ambitieux pour connaître l'état des populations d'abeilles sauvages et proposer un plan de
sauvetage efficace.
C'est pour cela que je fais appel à vous aujourd'hui. Pour vous
proposer de participer, vous aussi, au sauvetage des abeilles sauvages, en soutenant financièrement le projet de recherche
Apiformes.
Il
suffirait par exemple que 1000 personnes comme vous donnent 45 euros
chacune, et le projet pourrait aboutir. Mais je comprends bien que tout
le monde ne peut pas se permettre de donner autant. C'est pour ça que
nous avons mis en place une sorte de cagnotte spéciale dans laquelle
vous pouvez verser le don que vous voulez : 5€, 15€, 35€,
45€, 100€...
L'important, c'est que chacun puisse participer selon ses moyens.
Pour apporter votre contribution financière au projet de recherche sur les pollinisateurs sauvages Apiformes, cliquez ici. Vous pouvez utiliser le moyen de paiement qui vous arrange le plus : carte bleue, Paypal, chèque, ou virement bancaire.
L'important, c'est que chacun puisse participer selon ses moyens.
Pour apporter votre contribution financière au projet de recherche sur les pollinisateurs sauvages Apiformes, cliquez ici. Vous pouvez utiliser le moyen de paiement qui vous arrange le plus : carte bleue, Paypal, chèque, ou virement bancaire.
Tout ce qu'on sait à l'heure actuelle sur les populations de
pollinisateurs sauvages, c'est qu'il y a en France environ 930 espèces d'abeilles sauvages (4), et plus de 500 espèces de
syrphes… (5)
Et que tout ce petit monde est indispensable à la pollinisation
:
– géographiquement : la grande diversité des
espèces et de leurs milieux naturels leur permet d'être présentes sur tous les territoires et dans tous les habitats, et pas
seulement à proximité d'un rucher ;
–
qualitativement : certaines espèces de plantes n e
peuvent pas être pollinisées par les abeilles domestiques, soit parce
que leurs fleurs sont trop profondes pour la langue de ces
abeilles (comme celle du chèvrefeuille par exemple..), soit parce que
leurs fleurs doivent être vibrées pour pouvoir
être pollinisées efficacement (comme celles des cyclamens ou des
tomates) et que les abeilles domestiques ne sont pas capables de le
faire..
Il y a même des espèces de plantes qui ne peuvent
être fécondées que par une seule espèce d'insecte pollinisateur en tout et pour tout !
La
grande majorité de ces petits insectes est
irremplaçable. Y compris pour l'agriculture car on sait maintenant que
lorsqu'ils sont présents en nombre suffisant, les cultures sont
mieux politisées et produisent des récoltes plus abondantes et de
meilleur qualité qu'avec les seules
abeilles domestiques.
Et
pourtant, à force de détruire les friches, les haies et
les bosquets, po ur transformer le moindre m2 de terre arable en champ
de colza et autres grandes cultures, l'agriculture intensive anéantit
petit à petit leurs habitats naturels.
C'est une situation dramatique, qui nous conduit droit dans le mur. Mais
tant qu'on aura pas de preuves tangibles, scientifiques, déterminant vraiment l'ampleur des dégâts, notre appel pour interpeller
les autorités publiques continuera à résonner dans le vide.
Je vous en remercie par avance.
Très cordialement,
Nicolas Laarman
Délégué Général Pollinis
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