06 de setembre 2020

RENFORCER LE POTENTIEL DE POLLINISATION.


Les fleurs renforcent la résilience d’un territoire. Parce qu’elles constituent aussi le point de rencontre entre les abeilles (et la biodiversité plus largement), les cultures et les femmes et les hommes qui en bénéficient.


Et pourtant, les surfaces agricoles manquent cruellement d’espèces fleuries, en abondance et en diversité. La marge de progression est grande. Il s’agit d’anticiper, d’organiser son calendrier technique et son parcellaire, d’identifier et de se procurer les semences d’espèces attractives pour les semer au bon moment. Dans d’autres situations, la reconquête des fleurs passera par une baisse de fréquence des fauchages ou tontes entre avril et septembre, d’inter-rangs de cultures ou de bandes enherbées. Les fleurs attendues, avec l’offre de nectar et de pollen sont au service des abeilles. En retour, des abeilles sont-elles au service des agriculteurs.
Les résultats des études scientifiques font consensus dans ce domaine : Plus le territoire ou l’agro-écosystème offrira de ressources alimentaires, donc du nectar et du pollen, sur une période de temps longue et sans discontinuité spatiale, meilleure se porteront les communautés d’insectes pollinisateurs et les chances de production de miellées par les abeilles domestiques pour les apiculteurs augmenteront. Il est aussi reconnu qu’un territoire au maillage d’infrastructures agro-écologiques plus dense et diversifié avec des parcelles d’une superficie comprise entre 2 et 5 ha améliore l’efficacité de la pollinisation et la production des cultures.
L’enjeu est de taille et intéresse les filières végétales et animales, le bien-être et la santé des citoyens. Pour la filière apicole, l’objectif est bien-sûr d’atténuer les pertes et mortalités des colonies en diminuant le taux de sous-nutrition des colonies du cheptel apicole français. Il est aussi d’assurer, grâce à une grande abondance de fleurs, une meilleure production de miel, la rendre plus régulière et conserver sa qualité reconnue mondialement.
Le couple naturel que forment la fleur et l’abeille devient le maillon essentiel et indispensable à l’apiculteur, au cultivateur et au consommateur. Les échanges techniques entre acteurs facilitent le transfert des connaissances, des contraintes et des opportunités mutuelles : L’apiculteur exprime les besoins des abeilles domestiques sur un territoire. Le naturaliste ou l’écologue fait état de la présence des communautés d’abeilles et du niveau d’importance de les préserver. L’agriculteur, le propriétaire foncier, les collectivités ou encore les gestionnaires d’espaces naturels ou d’infrastructures présentent les conditions techniques et économiques de réalisation des besoins. L’abondance et la diversité de plantes et leur capacité à produire du nectar et du pollen est le sujet qui doit rassembler ces acteurs.
Pour cela, intéressons-nous donc ici à quatre leviers connus et exploités mais dont la gestion technique peut encore être affinée pour mieux bénéficier aux insectes pollinisateurs. Ensemble, ces leviers apportent l’offre minimum, répartie dans le temps et dans l’espace, d’aménagements floraux si essentiels à la durabilité de nos territoires.
– Les espèces fleuries des espaces herbacés
– Les haies composites et lisières de bois
– Les espaces de jachères fleuries
– Les cultures intermédiaires mellifères
A cela s’ajoute bien entendu, les cultures nectarifères telles que le colza, le tournesol, la féverole, les fruitiers, la lavande… qui offrent de grandes surfaces fleuries dans les parcelles.
Les bordures, des espaces bonus
Les bordures non arborées (bandes, talus, clôture, fossé…) représentent un espace de choix pour les abeilles, surtout les espèces sauvages qui y trouveront davantage de diversité que dans une parcelle cultivée. Une bordure, composée d’un couvert végétal bas et herbacé, se transformera rapidement en un réservoir de pollinisateurs.
Il y a peu de risque de voir des adventices des bordures proliférer dans la totalité des parcelles voisines car en moyenne, moins d’un quart seulement des espèces recensées dans les bordures sont également présentes dans la parcelle. Et lorsque c’est le cas, elles se retrouvent dans les 2,5 premiers mètres de la zone cultivée.
Les abeilles apprécient cette diversité d’espèces où l’on retrouve souvent et spontanément le coquelicot, le bleuet, les vesces, le lotier corniculé, les trèfles, la vipérine, les mélilots… Elles constituent le bol alimentaire majoritaire des abeilles dans les zones céréalières, quand l’offre en nectar et pollen apportée par les cultures fleuries (colza, féverole, tournesol, luzerne) est souvent déficitaire. Ainsi, toutes les pratiques augmentant la diversité de la flore messicole inféodés à ces milieux sont à encourager (réduction des herbicides, des fertilisants, du broyage réalisé en dehors des périodes à forte intensité de butinage), dans les limites acceptables pour la durabilité économique de l’agriculteur. L’enjeu est de trouver le bon dosage dans le changement des pratiques pour attirer et installer ces insectes, optimiser la pollinisation et assurer des productions céréalières et de miel sur le territoire.
Les haies et lisières, des éléments essentiels à l’habitat des abeilles
Chez les abeilles, la première fonction des haies et des lisières concerne l’alimentation. Ces ressources fournissent, au printemps et à la fin de l’été, à l’abeille domestique l’énergie nécessaire au bon développement des colonies. Dans une zone de grandes cultures, l’aubépine et les arbres du genre Prunus (merisier, pruniers, cerisiers) apportent un quart de l’ensemble du pollen récolté par l’abeille domestique au cours de l’année. Grâce à ces infrastructures semi-naturelles, l’abeille domestique va également récolter la propolis, cet « antiseptique » naturel avec lequel elle colmate les anfractuosités de sa ruche.
Les haies et lisières produisent également du bois mort et des arbres ou arbustes aux tiges creuses ou à moelle (ronce, sureau, framboisier, roseau) qui sont des lieux de nidification et d’alimentation des abeilles sauvages. Mais si les haies peuvent constituer également une barrière physique limitant la dérive des produits phytosanitaires utilisés en pulvérisation, la contamination de leurs fleurs peut induire un risque pour les abeilles.
Quels arbres choisir pour sa haie ?
Pour la production de nectar et/ou de pollen, les principales espèces sont noisetier, saule marsault, aulne, buis, prunelier, chêne pubescent, viornes, pommiers et poiriers francs, merisier, prunellier, cognassier, alisier, amélanchier, baguenaudier, aubépine, épine-vinette, cornouiller sanguin, sureau noir, églantier, sorbier, cytise, rosiers, troène commun, robinier faux-acacia, tilleul, bourdaine, bruyères, arbousier, argousier… De nombreuses autres espèces sont à découvrir sur la liste des espèces attractives, nectarifères et pollinifères à semer et à planter publiée en juin 2017 et disponible sur le site internet de Valhor (https://www.valhor.fr/labels-outils/plantes-melliferes/).
Les jachères et bandes enherbées, les fondamentaux
Les jachères et les bandes enherbées représentent des surfaces facilement mobilisables pour améliorer les ressources des abeilles. La bande enherbée devient attractive lorsqu’elle fleurie et riche d’espèces telles que la phacélie, le sarrasin, la moutarde et des légumineuses pluriannuelles comme le sainfoin, le mélilot, le lotier corniculé, le trèfle blanc ou hybride, la luzerne. En mélange complexe la floraison s’étend aisément d’avril à septembre, entraîne un bon développement du couvain et des réserves alimentaires des colonies d’abeilles domestiques, et permet à une plus grande diversité d’abeilles sauvages de trouver les plantes qui leurs correspondent. Par exemple pour une aire de butinage de 700ha autour d’un rucher, en implantant une surface d’un hectare de phacélie, les butineuses y collecteront ponctuellement jusqu’à 90 % de la totalité du pollen rapporté. Et cette surface de phacélie peut être répartie sur différents espaces délaissés car les expérimentations montrent que la fréquentation par l’abeille domestique de bandes semées de phacélie était équivalente qu’elles soient placées à 400 m du rucher ou à 1,5 km. Il ne faut donc plus hésiter à offrir aux abeilles des réservoirs alimentaires et d’habitats dans un bout de parcelle fleurie ou dans une bande fleurie coupant une parcelle en deux.
Les cultures intermédiaires, un levier pour augmenter les chances de survie des colonies d’abeilles domestiques
En zones de grandes cultures, après la période pauvre en ressources mellifères entre les floraisons du colza et du tournesol, la deuxième période critique concerne la fin d’été et l’automne.
Là encore, rien ne vaut la flore sauvage. En l’occurrence ici le lierre est la plante cruciale à la constitution des réserves avant l’hiver. Mais il est aussi possible d’enrichir à l’automne le milieu en nectar et en pollen grâce aux cultures intermédiaires. Et c’est au printemps que la réflexion doit être initiée. En complément des ressources apportées par le lierre, des cultures intermédiaires mellifères (CIM) diversifient le bol alimentaire des abeilles. C’est au cœur de la Beauce, qu’une expérience a montré que des colonies d’abeilles domestiques présentaient une meilleure survie à l’hivernage lorsqu’elles bénéficient de tels couverts à proximité. Le mélange adapté et préparé par la société Jouffray-Drillaud composé de moutardes blanche et brune, phacélie, tournesol, trèfle d’Alexandrie, vesces pourpre et commune, associées à l’avoine a clairement joué en faveur des abeilles. Les partenaires des Chambres d’agriculture et des coopératives locales étaient aussi très attentifs à ses capacités agronomiques. Sans décevoir, ce mélange multi-espèces a piégé jusqu’à 110 kg de nitrates/ha, tout en restituant de l’azote à la culture suivante (jusqu’à 40 kg/ha). La quantité de biomasse produite étaient également intéressante pour les cultures puisque les sols ce sont enrichis jusqu’à 3 tonnes de matière sèche/ha. Pour aller encore plus loin et tenter de nouvelles innovations en faveur des abeilles, des expérimentations se répandent avec des résultats prometteurs de couverture du sol de manière pérenne, comme le semis d’une légumineuse menée jusqu’au stade floraison dans une céréale peut permettre un apport supplémentaire de nectar et pollen.
Les 4 règles pour assurer « le gîte et le couvert » à vos ouvrières pollinisatrices sont :
– Développer un réseau de haies, d’arbres et d’arbustes autour des parcelles cultivées ;
– Privilégier des parcelles de petite taille (<5ha), ou découper les parcelles de grande taille par l’implantation de bandes florales nectarifères et pollinifères en bordures ou entre deux grandes parcelles ;
– S’assurer que les parcelles (oléagineux, légumineuses, cultures intermédiaires mellifères, cultures associées) et les espaces non cultivées (flore sauvage) offrent des ressources alimentaires abondantes et diversifiées tout au long de l’année. Ne pas détruire les couverts végétaux dans les parcelles ou dans les espaces non cultivés (bandes enherbées, bords de champ, haies) avant la floraison ;
– Privilégiez l’emploi de méthodes alternatives plutôt qu’une protection chimique des plantes cultivées.
Pour aller plus loin : www.interapi.itsap.fr

12 d’agost 2020

AIR POLLUTION AND BEES




Whether it’s exhaust fumes from cars or smoke from power plants, air pollution is an often invisible threat that is a leading cause of death worldwide. Breathing air laced with heavy metals, nitrogen oxides and fine particulate matter has been linked to a range of chronic health conditions, including lung problems, heart disease, stroke and cancer.
If air pollution can harm human health in so many different ways, it makes sense that other animals suffer from it too. Airborne pollutants affect all kinds of life, even insects. In highly polluted areas of Serbia, for instance, researchers found pollutants lingering on the bodies of European honeybees. Car exhaust fumes are known to interrupt the scent cues that attract and guide bees towards flowers, while also interfering with their ability to remember scents.
Now, a new study from India has revealed how air pollution may be depleting the health of honey bees in the wild. These effects may not kill bees outright. But like humans repeatedly going to work under heavy stress or while feeling unwell, the researchers found that air pollution made bees sluggish in their daily activities and could be shortening their lives.

Unhealthy bees in Bangalore

India is one of the world’s largest producers of fruit and vegetables. Essential to that success are pollinator species like the giant Asian honey bee. Unlike the managed European honey bee, these bees are predominantly wild and regularly resist humans and other animals eager to harvest their honey. Colonies can migrate over hundreds of kilometres within a year, pollinating a vast range of wild plants and crops across India.

https://theconversation.com

17 de juny 2020

ABEJA CON POLEN DE 100 MILLONES DE AÑOS

Un investigador de la Universidad Estatal de Oregón, George Poinar Jr.ha descubierto una abeja hembra que se quedó atrapada en la resina de un árbol y que se conservó en ámbar. Este fósil del Cretácico medio de Myanmar representa el primer registro de una primitiva abeja con polen de 100 millones de años.
Este descubrimiento supone además el primer registro de los parásitos del escarabajo, que siguen apareciendo en las abejas modernas de hoy. Los hallazgos han sido publicados en BioOne Complete y arrojan nueva luz sobre los primeros días de las abejas, un componente clave en la historia evolutiva y la diversificación de las plantas con flores.
Poinar es profesor emérito en la Facultad de Ciencias de la OSU y experto internacional en el uso de formas de vida de plantas y animales conservadas en ámbar. Ha clasificado el nuevo hallazgo como Discoscapa apicula, en la familia Discoscapidae.

04 de juny 2020

FLORIDA’S RARE BLUE BEE REDISCOVERED AT LAKE WALES RIDGE


The Sunshine State’s iconic wildlife includes the American alligator, the Florida panther, the scrub jay and the manatee. But some species unique to Florida are less familiar, like the ultra-rare blue calamintha bee.

First described in 2011, scientists weren’t sure the bee still existed. The species had only been recorded in four locations totaling just 16 square miles of pine scrub habitat at Central Florida’s Lake Wales Ridge. But that changed this spring when a Florida Museum of Natural History researcher rediscovered the metallic navy insects, a first step to conserving this understudied and imperiled species.

“I was open to the possibility that we may not find the bee at all so that first moment when we spotted it in the field was really exciting,” said Chase Kimmel, a postdoctoral researcher.

Kimmel and his adviser, Jaret Daniels, director of the museum’s McGuire Center for Lepidoptera and Biodiversity, are working on a two-year research project to determine the blue calamintha bee’s current population status and distribution, as well as nesting and feeding habits. Florida’s State Wildlife Action Plan lists the bee, Osmia calaminthae, as a species of greatest conservation need, and this project could help determine whether it qualifies for protection under the Endangered Species Act. A U.S. Fish and Wildlife Service State Wildlife Grant administered by the Florida Fish and Wildlife Conservation Commission is funding the project.

The bee is thought to live only in the Lake Wales Ridge region, a globally recognized biodiversity hotspot and one of the nation’s fastest-disappearing ecosystems, according to a 2015 U.S. Fish and Wildlife Service report. As a pollinator, it depends on another threatened species, a blooming plant known as Ashe’s calamint.

The Lake Wales Ridge’s rare species are a product of Florida’s geological history. When much of the state was underwater, higher elevation sand dune areas along the Central Florida ridge behaved almost like islands, producing isolated habitats. These unique environments led to pockets of specialized plants and animals, such as the blue calamintha bee, Daniels said. Today, the ridge is characterized by patches of pine scrub dotted among the orange groves along U.S. Route 27.

Kimmel has been living at the Archbold Biological Station near Lake Placid since March, getting a first-hand look at challenges to the bee’s survival.

“It’s one thing to read about habitat loss and development and another to be driving for 30-40 minutes through miles of orange groves just to get to a really small conservation site,” Kimmel said. “It puts into perspective how much habitat loss affects all the animals that live in this area.”

Kimmel’s initial goal was to find the bee, which was last observed in 2016. He recorded it in three of its previously known locations and six additional places up to 50 miles away – good news for the species. The objective over the next year is to record the bee in as many locations as possible to determine its range and increase understanding of its biology.

“We’re trying to fill in a lot of gaps that were not previously known,” Kimmel said. “It shows how little we know about the insect community and how there’s a lot of neat discoveries that can still occur.”

While visiting flowers, the blue calamintha bee bobs its head back and forth to pick up as much pollen as possible with its unusual facial hairs. Daniels and Kimmel also want to determine whether it visits other flowers apart from Ashe’s calamint by studying the pollen collected from bees and using visual surveys. So far, they have recorded one instance of the bee using another floral host.

The blue calamintha is a solitary bee, creating individual nests instead of hives like honeybees. While no nests have been found, the species is part of the genus Osmia, which tends to use existing ground burrows, hollow stems or holes in dead trees as nests.

To test whether this bee does the same, the research team made and deployed bee “condos,” 42 nest boxes, in locations where the bee or Ashe’s calamint have been found. Each box contains reeds and sand pine blocks with holes drilled in varying diameters and depths to reveal the bee’s nesting preferences. Researchers will periodically check the boxes over the next year.

With COVID-19 causing shutdowns around the world, however, Daniels and Kimmel’s research has faced some setbacks.

Kimmel initially received special permission from the University of Florida to continue working at the station, but the university’s prohibition on further travel prevented Daniels from joining Kimmel in the field.

The timing of the shutdown is also unfortunate as the bee’s flight season from about the middle of March until early May is the best time to find live insects and determine its range.

“It’s a very time-limited flight. Now is when the bulk of that activity has to take place,” Daniels said. “Chase is doing a fantastic job and we’re getting a lot of great data, but if it wasn’t for the COVID-19 virus we would have had more people in the field, so it has definitely scaled back what we’re able to do.”

Florida Museum volunteers provided much of the initial assistance for the project, including mapping and sorting potential sites of Ashe’s calamint. Their help was expected to continue with fieldwork at Archbold Biological Station and other parts of Lake Wales Ridge, but the pandemic has suspended volunteer operations.

Daniels and Kimmel are hopeful questions about the blue calamintha bee’s interaction with other insects and foraging behavior can be addressed when normal fieldwork resumes. But for now, Kimmel is adjusting to working like the bee itself – alone.

“All of this work is a collaboration,” Daniels said. “It takes an army to make it happen, you couldn’t do it without all the broader community of assistance that makes a project work to generate good results.”

03 de juny 2020

MORFOLOGÍA DE LA CABEZA DE LOS HIMENÓPTEROS

La cabeza de los Himenòpteros es de tipo hipognato y bien separada del tórax, en ciertos casos como ocurre en betílidos y ciertos formícidos existe tendencia al prognatismo.

Los ojos compuestos suelen encontrarse bien desarrollados (excepto en algunas formas cavernícolas) ocupando normalmente gran parte de la superficie lateral de la cápsula cefálica mientras que los ocelos pueden reducirse en mayor o menor grado e incluso desaparecer.

Se diferencian varios escleritos cefálicos. El labro, de posición anteroventral (fig. 2a: l). El clípeo (fig.2a: cl), delimitado dorsalmente por la sutura epistomal (fig. 2a: se); cuando está bien desarrollado, presenta 3 áreas: una central y dos laterales. La frente (fig. 1, 2c: f), corresponde a la parte de la cara (fig. 2c: ca)

que se diferencia entre los toruli (fig. 2a: to) y el ocelo anterior. Dorsalmente a la frente se sitúa el vértex (fig. 1, 2a: v), el cual suele estar acompañado por un surco o quilla que define con los ojos dos áreas: una de posición dorsal [el occipucio (fig. 1, 2b: occ)] y otra de posición lateral [las genas (fig. 1, 2c-d: g)]Como en el modelo general de insectos, las antenas se insertan en los toruli (fig. 2a: to) y presentan tres segmentos que, desde la parte basal a la apical, se denominan: escapo (fig. 2g: scp), pedicelo (fig. 2g: pdl) y flagelo (fig. 2g: fgl), el cual se subdivide en un número variable de artejos (hasta más de 70) denominados flagelómeros. Aunque básicamente son filiformes, presentan variabilidad en su morfología. Destacan las de tipo geniculado o acodado de hormigas (fig. 9a).
Las piezas bucales se encuentran bien desarrolladas y corresponden a un aparato bucal de tipo masticador-lamedor, aunque las mandíbulas (fig. 2a: m), en los adultos, generalmente no desempeñan funciones tróficas sino que constituyen una herramienta de trabajo. En el caso de los ápidos, se produce un alargamiento de las glosas (“lengua”) y una modificación de los palpos labiales que forman un estuche protector de esta “lengua” (fig.2f).

Severiano Fernández Gayubo & Juli Pujade-Villar

01 de juny 2020

UNA MOSCA PARÁSITA CONVIERTE A LAS ABEJAS EN ZOMBIS


Las abejas acumulan problemas en todo el mundo. Además del conocido como síndrome del colapso de colonias (Colony Collapse Disorder), infecciones de ácaros como la Varroa o el Acarapis woodi y muertes masivas asociadas a insecticidas como los neonicotinoides, en Estados Unidos las infatigables productoras de miel se enfrentan ahora a una mosca parásita que las convierte en insectos zombi y provoca irremediablemente su muerte.

Los primeros casos de abejas de la miel afectadas por la mosca Apocephalus borealis fueron detectados en 2008 en el campus de la Universidad Estatal de San Francisco (California, EE.UU.) y en 2012 fue publicado el primer estudio científico con datos confirmados de esta nueva amenaza (ver artículo en PLoS One ).

Colaboración ciudadana contra la mosca

John Hafernik, profesor del departamento de Biología de la Universidad Estatal San Francisco y autor principal del estudio publicado en 2012, coordina desde hace cuatro años un proyecto de ciencia ciudadana con el que se están recogiendo datos sobre la extensión de esta nueva plaga.

Larva de mosca parásita (marcada con flechas rojas) surgiendo del cuerpo de una abeja
Larva de mosca parásita (marcada con flechas rojas) surgiendo del cuerpo de una abeja (John Hafernik)
El proyecto ZomBee Watch (Observatorio de las Abejas zombi) cuenta con la participación de voluntarios de todo el país y hasta ahora ha permitido confirmar 800 observaciones de abejas infectadas por la mosca parásita, en especial en California, Dakota del Sur, Oregon y Washington.

“Nuestra preocupación inicial era saber si era un problema local de San Francisco o si era algo que se estaba produciendo en todo el país sin que los biólogos lo supieramos”, ha explicado esta semana el profesor Hafernik en un reportaje publicado en The New York Times .

Los datos acumulados durante los últimos años indican que el 80% de las colmenas analizadas en la bahía de San Francisco están infectadas por esta mosca que hasta ahora sólo atacaba puntualmente a algunos tipos de abejorros y abejas del papel.

El proyecto ZomBee Watch muestra ahora que el problema se está extendiendo también en la abeja Apis mellifera pero no se conoce todavía la gravedad de la amenaza; y no se descarta que pueda extenderse a otras zonas en las que la mosca Apocephalus borealis ya está presente o donde pueda convertirse en una especie invasora.

Costumbres de la mosca decapitadora

La Apocephalus borealis, conocida coloquialmente como la mosca decapitadora o mosca zombi, es una especie autóctona de América del Norte donde hasta ahora no había provocado plagas significativas.

El profesor John Hafernik descubrió en 2008 varias abejas desorientadas en la noche en el campus de su universidad, algunas de ellas muertas al pie de las farolas. El comportamiento le pareció extraño y conservó algunos ejemplares en su laboratorio. Una semana más tarde, el profesor Hafernik observó que del cuerpo inerte de las abejas surgían larvas de una mosca parásita que identificó como ejemplares de Apocephalus borealis.

Hembra de la mosca parásita 'Apocephalus borealis'
Hembra de la mosca parásita 'Apocephalus borealis' (Zombeewatch)
Las moscas hembras de esta especie tienen una habilidad especial para pararse sobre el abdomen de las abejas e insertar rápidamente sus huevos con ayuda de un ovipositor con forma de aguijón. Cuando las larvas empiezan a crecer se alimentan de los tejidos internos de sus huespedes y afectan al cerebro de las abejas; de forma que las productoras de miel se desorientan y empiezan a comportarse de forma anormal (caminando en círculos o volando por la noche) hasta que mueren.

Una semana después de la puesta, las larvas de la mosca abandonan el cuerpo de la abeja y siguen su proceso de crecimiento, en un ciclo que se puede completar en sólo 28 días.

28 de maig 2020

LÀMINES DIVULGATIVES SOBRE LA VESPA ASIÀTICA

Com són les vespes asiàtiques? Com les podem diferenciar d'altres insectes semblants? On fan els nius? Quin impacte tenen en les persones i l'entorn? Com les podem prevenir i controlar
Aquestes són algunes de les preguntes que han sorgit des del 2012, quan es van detectar els primers exemplars d'aquesta espècie exòtica invasora a les comarques gironines. Conscient dels interrogants i de l'alarma que genera la irrupció de la vespa asiàtica al territori, des de fa temps la Diputació de Girona impulsa diferents iniciatives amb l'objectiu d'ajudar les administracions locals a gestionar l'adaptació a aquesta espècie, a fi de compartir-hi coneixement i orientar-les sobre les decisions a escala municipal.
L'última acció és l'inici de la difusió d'una sèrie de làmines divulgatives sobre la vespa asiàtica, que han creat conjuntament el Servei de Medi Ambient de la mateixa corporació i l'il·lustrador naturalista Toni Llobet. S'adrecen al conjunt de la societat i es difondran periòdicament en fascicles.
Més endavant, també és previst que es recullin en una guia en format paper.
Diputació de Girona

http://www.ddgi.cat

21 d’abril 2020

LA SALUT DEL PLANETA, EN UNES ABELLES


Al rescat dels pol·linitzadors. La Unió Europea ha col·locat la lupa en pol·linitzadors com les abelles, la supervivència de les quals està francament amenaçada per espècies exòtiques invasores i l'ús de pesticides en l'agricultura. El cicle de reproducció vegetal, els cultius i la producció de mel estan en joc.

Sense abelles perilla seriosament la biodiversitat mundial. És un advertiment científic que han començat a prendre's de debò des dels Estats Units fins al vell continent, on el Parlament Europeu ha sortit al rescat d'aquests insectes, vitals pel cicle biològic vegetal i no sols per a la producció de mel. Les propostes van des de la reducció dels pesticides a l'habilitació de més fons destinats a donar suport a la recerca. Conèixer les causes del seu declivi és el primer pas per a protegir la diversitat de les espècies polinizadores. A Espanya, mentrestant, el Ministeri per a la Transició Ecològica ultima la redacció d'un pla nacional per a la seva conservació. Molts són els estudis que a més investiguen si l'augment de la temperatura del planeta afecta tant als pol·linitzadors silvestres com a l'activitat apícola, sector econòmic molt important a Espanya.

Si a tot el món es coneixen unes 20.000 espècies, a Europa hi ha representades 1.965 i a Espanya, 1.105. «El canvi climàtic afecta per les divergències fenològiques (és a dir, entre els cicles climàtics i biològics), els desajustaments espacials entre pol·linitzadors i plantes pol·linitzades, els canvis en la distribució i virulència de patògens, la mortalitat local per esdeveniments climàtics extrems o a les condicions més favorables per a l'expansió d'espècies invasores», tal com recull l'esborrany del departament que dirigeix la ministra Teresa Ribera.

Bàsiques per als cultius

Segons dades aportades pel Ministeri d'Agricultura, Pesca i Alimentació, aproximadament un 70% dels cultius agrícoles són efectius gràcies a la pol·linització, de la qual depenen 71 de cada 100 aliments bàsics a Espanya. Així mateix, la FAO (Organització de les Nacions Unides per a l'Alimentació i l'Agricultura) calcula que el 90% de l'alimentació mundial depèn de la pol·linització de les abelles i que un bon nombre de fruita seca, llavors i fruites poden veure caure la seva producció fins a un altre 90% sense la presència de tals insectes.

Espanya compta amb unes 30.000 explotacions apícoles i aproximadament un total de 2,4 milions de ruscos, per la qual cosa és un dels primers països a escala mundial. Les dades oficials parlen d'uns 23.000 apicultors i al voltant de 5.000 famílies que viuen directament del sector de la mel, dels més potents a nivell global. Per aquest motiu que el Govern hagi col·locat el focus en el problema de la desaparició d'aquest petit insecte. I això per diversos motius: per l'efecte trencada no sols sobre la biodiversitat, sinó també pel seu impacte en l'activitat econòmica relacionada.

Entre les amenaces que estudien els investigadors està l'ús generalitzat de productes fitosanitaris perjudicials per a les abelles, els agents patògens, els paràsits i les malalties més freqüents.

Ella vierte jabón para lavar platos en el inodoro y esta es la razón¡Este es el motivo por el que debes poner jabón...
Un dels enemics més temuts és l'àcar anomenat Varroa destructor, que des de 1985 és considerat la principal amenaça per a la supervivència de les abelles mel·líferes. Transmet una malaltia anomenada varroosis, que afecta tant les cries com a les abelles adultes. Els danys que produeix no sols consisteixen en la seva acció expoliadora, perquè també afavoreix l'aparició generalitzada d'infeccions víriques i bacterianes, tal com descriu el departament que dirigeix el ministre Luis Planas. La seva ràpida transmissió té efectes devastadors sobre les colònies.

Un altre perill no menor és el d'exòtiques invasores com la vespa asiàtica (Vespa velutina). La seva expansió i proliferació a Espanya des de 2004 va lligada a l'efecte del canvi climàtic, també i està acabant amb les espècies autòctones. Segons el Ministeri per a la Transició Ecològica, el declivi mundial es repeteix també a Europa. De fet, la llista vermella europea de les abelles considera en perill les 1.965 espècies del grup presents en el continent. L'estudi conclou que el 9,2% de totes elles es troben amenaçades d'extinció,el 7,7% en declivi, el 12,6% estan estables i només el 0,7% està incrementant-se. Hi ha un 79% de casos per als quals la tendència és desconeguda.

Agricultura ecològica, aliada

Si l'agricultura ecològica se sap una gran aliada per al planeta per la reducció de plaguicides i la menor petjada hídrica en el sòl, també ho és per a les abelles. Entre els compromisos adquirits a nivell internacional figura el d'evitar o reduir l'ús dels pesticides perjudicials per als pol·linitzadors domèstics i silvestres, així com desenvolupar alternatives al seu ús. «La producció ecològica és una eina fonamental, ja que entre els seus principis generals es troba la restricció de l'ús de mitjans externs, i en cas de necessitar-se o no existir pràctiques i mètodes que utilitzin recursos naturals propis del sistema de gestió, es limitaran a substàncies naturals o derivades d'aquestes», recalca l'esborrany del Ministeri.

El Ministeri de Transició Ecològica assenyala el canvi climàtic com una de les causes que podrien explicar el declivi de les abelles
Comunitats autònomes com la valenciana, per exemple, consideren que la pol·linització és un servei ambiental de regulació que afavoreix la conservació del material genètic de la flora silvestre, la producció d'aliment per a la fauna i el manteniment de la coberta vegetal forestal. Per aquest motiu des de la Generalitat Valenciana es fomenti l'assentament gratuït de ruscos en muntanyes propietat de l'Administració autonòmica. Des de fa tres dècades, a més, es ve afavorint el desenvolupament de l'apicultura en terrenys forestals i la generació de rendes econòmiques en les zones rurals. L'objectiu és clar: garantir la supervivència de tan preuats insectes, fonamentals per a un planeta més equilibrat.

19 d’abril 2020

12 d’abril 2020

ROBOBEE – ROBOTIC POLLINATORS TO REPLACE DYING BEES


No, this is not a tabloid – it’s real.
In addition to the recent suggestion that we should “plant more flowers” to aid the declining bee population…
Harvard’s School of Engineering and Applied Sciences is working with staff from the Department of Organismic and Evolutionary Biology and Northeastern University’s Department of Biology to develop robotic bees. These insectoid automatons would be capable of a multitude of tasks.
Autonomous pollination, search and rescue, hazardous exploration, military surveillance, climate mapping, and traffic monitoring – to name a few.
Harvard claims their “Micro Air Vehicles Project” was inspired by the biology of a bee and the insect’s hive behaviors. While the researchers focused on the development of individual autonomous robots, they also plan to study coordinating large numbers of the robots to accomplish tasks faster and more efficiently.
The robots are created through an incredible micro-engineering process specifically designed for mass production. Each “Bee” is designed with its own electronic nervous system and power source, and able to target tasks with a microscopic Ultra Violet targeting sensor.
These micro-engineering advances are increasingly similar to the military’s development of miniature drones. Shared knowledge and research in these technologies is resulting in a massive increase of processing power and flight time, as well as the potential for fully autonomous drone swarms.
Compared to the current bee micro-drones seen in the video below, those amazing quadrotor copters are almost monstrous in size. It just goes to show how the application of these technologies is increasing, while the size of the chassis becomes almost microscopic.
But as far as aiding in the pollination of our dystopian GMO fields, devoid of workers, devoid of life, what are the possible benefits?
Well, as the sales pitch for a full mechanization of nature suggests, farmers would no longer have to rely on bees to pollinate their crops. Patented worker drones could be purchased or rented and rolled into the field each spring. Pollination would be quick and efficient, no worries about colony collapse or sterile crops.
And here’s another thought . . . the robobees could be programmed specifically to your own crop. Imagine not having to worry about your little pollinators getting lost in your neighbor’s field. Simply have them programmed to respond only to specific genetic markers found only in your fields. Of course, that would require that your crop have a patented genetic marker to be programmed . . . oh.
Patented bees pollinating only approved patented crops. If that doesn’t sound like a biology lesson from The Orwellian Institute, then I don’t know what does.

06 d’abril 2020

ORDEN HYMENOPTERA


El orden Hymenopteraincluye grupos tan conocidos como las hormigas, las avispas y las abejas. Aunque existe una gran variedad de formas y tamaños se puede afirmar que presentan un plan morfológico estructural muy homogéneo. 

Esta homogeneidad contrasta con una enorme variación en sus modelos comportamentales. En la cápsula cefálica se diferencian ojos compuestos normalmente bien desarrollados y aparato bucal estructuralmente masticador, aunque adaptado en algunos casos a lamer y succionar. 

Las alas son membranosas, con tendencia a la reducción de la venación; el primer par siempre es mayor que el segundo. En los ‘Apocrita’ el primer segmento abdominal (propodeo) se incorpora al tórax. El ovipositor en las hembras se encuentra modificado a modo de sierra (‘Symphyta’), taladro (‘Parasitica’) o aguijón (‘Aculeata’). 

Son insectos holometábolos con dos tipos larvarios principales: eruciforme en los sínfitos e himenopteriforme (vermiforme eucéfala) en los apócritos, aunque en los Parasitica pueden existir larvas con morfologías muy particulares. Es uno de los órdenes hexapodianos considerados “hiperdiversos” con alrededor de 160.000 especies descritas aunque quedan muchas por describir. Su importancia económica es de gran relevancia; algunos pueden considerarse “perjudiciales” ya que pueden producir plagas forestales (sínfitos), aunque la mayoría de las especies podrían considerarse “beneficiosas”, al intervenir de manera decisiva en aspectos relacionados con el control de plagas (parasitoides y depredadores), la polinización y la apicultura (aculeados).

Severiano Fernández Gayubo & Juli Pujade-Villar

28 de març 2020

MEMÓRIES D'UNA ABELLA


Ecolluita us presenta aquesta novetat editorial, el nou llibre de l'Esteve Miràngels. En ell, aquest veterinari especialitzat en abelles, narra la història d'una abella en primera persona, una abella maltractada pels abusos negligents d'una humanitat que està fent malbé la biosfera. Un relat adaptat a tots els públics i amb la ferma voluntat de crear consciència ecològica.

Accés al pròleg del llibre i per a la seva comanda.

26 de març 2020

24 de març 2020

LOS APICULTORES DE CASTILLA Y LEÓN TENDRÁN UN NUEVO PARA LA PROTECCIÓN DE COLMENAS BARATO Y SENCILLO


La firma BayCont anti-plagas , de Espinosa de los Monteros, creadora también del primer “pastor anti-plagas de frutales eléctrico, E-Cont3”, ha desarrollado un sistema par la protección de colmenas sencillo y barato.

Se trata del primer protector electrónico del mundo, basado en la técnica repelente del pastor de frutales “E-Cont3”. Funciona con energía estática, de potencia regulable, con muy baja tensión.

Lejos de seguir la tónica actual de los técnicos apícolas, de aumentar la potencia eléctrica para apartar a los avispones asiáticos del colmenar, con grandes artefactos capaces de suministrar 5.000 voltios, la empresa ha optado por todo lo contrario.

Este sistema de protección de colmenas trabaja a dos voltios, suficiente para alejar a los avispones del colmenar.  La idea no es liquidar avispones con este protector, para ese menester han creado las turbinas centrífugas, capaces de liquidar cientos de avispones por minuto.

El protector tiene varias funciones novedosas y únicas. En primer lugar se deja todo el año colocado, no será necesario desmontarlo en tiempo de emjambrazón, ya que no impide la salida de las abejas en grupo.

Esto se consigue porque no lleva malla calibrada, el paso es a través de grandes espacios por donde las abejas pasarán volando, aunque no lo podrán hacer las Velutinas dada su gran envergadura.

ESTE SISTEMA NO SUPERA LOS 9 EUROS DE COSTO, POR LO QUE NO CONLLEVARÁ UNA GRAN INVERSIÓN PARA LOS APICULTORES

Dispone también de cercos separadores, que hacen alejarse a los avispones de la colmena, con ello se facilita la salida y entrada de las abejas a gran velocidad, no dando tiempo a que los avispones las cacen.

El sistema electrónico, impide que los avispones se posen e intenten entrar a la colmena. Pequeñas descargas de energía estática, impiden que se acerquen a la piquera, consiguiendo que las abejas entren y salgan volando rápido, estén tranquilas en la piquera y sigan con su rutina diaria.

Este sistema no supera los 9 euros de costo, por lo que no conllevará una gran inversión para los apicultores, muy afectados ya, por tantos contra tiempos en los últimos años.

Un modelo experimental dispone además, de un cepo de Alta Tensión, cebado con abeja disecada, esta técnica se basa en otro de nuestros sistemas, “la abeja virtual eléctrica”.

Estas abejas virtuales se montan en las propias arpas, tomando corriente de ellas y actuando como cimbeles.

Todos estos sistemas fueron expuestos en la feria de a miel en Espinosa de los Monteros y, en las VII Jornadas Apícolas en Burgos, en el Monasterio de San Agustín, de la mano de la Asociación Apícola Burgalesa.

Este sistema se instalará en primicia este año, en Espinosa de los Monteros, posteriormente se fabricará en serie y ya podrá ser usado en el resto de España.

20 de març 2020

13 de març 2020

EL HONGO DE LA PROCESIONARIA DEVORA LA VELUTINA Y NO AFECTA A OTROS INSECTOS


Estos dos jóvenes estudiantes, que presentaron su proyecto en Galiciencia en la Tecnópole, han descubierto un parásito nocivo para la avispa asiática y desarrollaron una trampa para aplicarlo


Nuno Sinde (17 años) y Pedro Fernández (18), son alumnos de segundo de bachillerato en el colegio SEK Atlántico de Poio. Llevan dos años y medio trabajando en una investigación sobre la velutina, un proyecto con el que van ya por su tercer premio. Acaban de ganar Exporecerca, el certamen de investigadores noveles más importante de España, y pronto presentarán su investigación en Málaga y California. Con el apoyo de su profesora, María Machicote, siguen dando pasos en su investigación.

-¿Cómo surgió esta investigación? -Nuno Sinde. Todo comenzó hace dos años y medio, un día que llegué a casa de mis abuelos y estaba la policía, estaba también Tragsa, y estaban sacando un nido de esta avispa. Unos días antes le había picado una en la ceja a mi abuelo. Hasta entonces pensábamos que era una avispa normal, pero empezamos a ver que no, que era un insecto que venía de Asia y que estaba creciendo de una manera exponencial y que no tenía ningún tipo de control porque no tenía ningún depredador. Ahí fue cuando nos propusimos como objetivo de nuestra investigación controlar o acabar con la población de este insecto. Comenzamos por nuestra cuenta y después en el colegio ya sabíamos que íbamos a tener que hacer una investigación y ya seguimos con esa idea.

-¿Y cómo llegaron hasta el hongo? -N. S. Empezamos a darnos cuenta de que podríamos utilizar los hongos saprófitos. Al ser un hongo que ya estaba presente en la naturaleza gallega, y como la propia naturaleza había utilizado este hongo como parásito en la procesionaria del pino, pensamos en introducirlo en el ritmo biológico de la vespa. Así fue como comenzó la investigación.-Y consiguieron probar que funcionaba.-N. S. Luego se llevaron a cabo experimentos y vimos cómo efectivamente el hongo se alimentaba de un agente estructurante que tienen las velutinas en su exoesqueleto, la quitina, que es un polisacárido que necesitan los hongos para crecer. Cuando tienes un hongo cuya fuente de alimento primario es esa quitina, se ve muy atraído hacia ella y vimos que devoraba completamente las avispas.

-¿De qué manera puede aplicarse de forma práctica ese descubrimiento? -Pedro Fernández. Realmente esto es en torno a lo que gira nuestro proyecto, a la resolución práctica del problema. Nosotros, además de haber encontrado estos hongos -realmente tenemos aislados cuatro hongos-, lo que hicimos también fue inventar un tipo de trampas que hasta el momento nadie había desarrollado. Las velutinas entran, se encuentran con una placa petri en un ambiente con gran cantidad de esporas del hongo que se quedan adheridas a su cuerpo. Después, cuando salen de la trampa portan el hongo a su nido. Lo que hicimos fue todo un proceso en el que introducimos el hongo en el ciclo biológico de una manera muy práctica, de forma que ellas hacen la gran mayoría del trabajo. Realmente ahora mismo lo único que haría falta es la producción de los kits de trampeo, con los que estamos pensando intentar trabajar con alguna empresa que ya esté produciendo.

-¿Qué diferencia hay entre estas trampas y las que se están utilizando ahora mismo? -P. F. Nuestras trampas se pueden utilizar casi todo el año, menos los meses de invierno, para que los distintos individuos vayan poco a poco llevando el hongo al nido. Además, una de las cosas que vimos cuando hicimos las pruebas es que estos hongos solo afectaban a la velutina, porque llevan aquí miles de años y nuestras especies ya están acostumbradas, ya saben cómo vivir juntos, por eso no les afecta A ver si la gente se da realmente cuenta del problema que tenemos y del daño que causa esta avispa.

Pese a conseguir el año pasado un premio en Galiciencia, Pedro Fernández y Nuno Sinde no se dieron por satisfechos y siguieron mejorando su investigación.

-P. F. Lo presentamos el año pasado a Galiciencia y ahí ya vimos cómo efectivamente conseguía matarlas. A partir de las preguntas que nos habían hecho en Galiciencia vimos cuáles eran los puntos de mejora y el último año tratamos de mejorarlo. Ahora toda la parte teórica y práctica está prácticamente acabada y las conclusiones son buenas.-Fue una investigación muy compleja. -N. S. Se llevaron a cabo muchas investigaciones. Tuvimos que seguir un método científico para ver cómo se iba introduciendo poco a poco el hongo en el ciclo biológico, que no es algo que se haga tan fácilmente.

-De todas formas, creo que al menos a Nuno le viene de familia este interés por la ciencia. -N. S. Sí, mi abuelo trabajó en Lourizán toda la vida y como investigador, como fitopatólogo, ver cómo las nuevas generaciones siguen con este tipo de ideas y se preguntan por qué suceden las cosas y si se pueden controlar de alguna manera, para él es un orgullo.-¿Tienen previsto encaminar sus estudios hacia este campo? -P. F. No descartamos la posibilidad de seguir trabajando en este proyecto, pero Nuno quiere estudiar Biomedicina y yo quiero estudiar algo en el campo de la Farmacia, la Biotecnología, la Química. Toda la experiencia que cogimos en experimentación y en investigación queremos continuarla.

-En este trabajo supongo que también ha sido importante el estímulo del centro en el que estudian. -N. S. Sí, se promueven mucho los proyectos de investigación, la curiosidad, y eso es importante.

09 de març 2020

ELS PESTICIDES ATROFIEN EL CERVELL DE LES ABELLES DES QUE SÓN LARVES


Una recerca feta al Regne Unit descobreix que, d'adultes, les abelles afectades perden la capacitat de reconèixer olors, entre altres aprenentatges bàsics per a la supervivència

Els pesticides utilitzats en agricultura afecten el desenvolupament de les larves d'abella, de manera que els individus adults tenen el cervell més petit.

Aquesta afectació provoca que el seu comportament sigui anòmal i la supervivència de la colònia se'n ressenti greument.

És la conclusió d'una recerca feta per un equip de l'Imperial College de Londres i publicada a la revista Proceedings of  the Royal Society B.

Cal revisar l'ús dels pesticides

Segons Richard Gill, l'investigador principal de l'estudi, això exigeix revisar l'ús de pesticides:

"Aquests descobriments revelen com arriben a afectar els pesticides a les colònies setmanes després de l'exposició, ja que les cries es converteixen en adults que potser no poden orientar-se correctament per trobar menjar. El nostre treball posa de manifest la necessitat de directrius sobre l'ús de pesticides per considerar aquesta via d'exposició."

Per fer l'estudi van alimentar una colònia d'abelles amb un substitut del nèctar al qual havien afegit pesticides neonicotinoides.

No reconeixien olors

Són pesticides molt utilitzats arreu del món, tot i que d'ús restringit a la Unió Europea, i van afegir-los en una proporció similar a la que es troba a les flors que han estat fumigades.

Després van comprovar que les abelles adultes que havien estat exposades als pesticides quan eren larves no eren capaces de reconèixer algunes olors, una capacitat bàsica per la seva supervivència.

Cervells atrofiats

També els van escanejar els cervells, els van comparar amb abelles que havien alimentat sense pesticides i van veure que estaven atrofiats.

Un altre dels autors de l'estudi, Dylan Smith, ha explicat que recerques anteriors ja havien descobert que els pesticides presents al pol·len i al nèctar afecten els individus adults.

Segons Smith, el que ara s'ha constatat és que els pesticides afecten tot el cicle de vida de les abelles:

"Hi ha hagut proves que els pesticides es poden acumular dins de les colònies d'abelles. El nostre estudi revela els riscos per a la cria d'individus en un entorn així i que la força de treball futura d'una colònia es pot veure afectada setmanes després de la seva primera exposició."

Ja fa anys que els científics alerten de la disminució, fins a un 30%, dels insectes pol·linitzadors a Europa i a Amèrica.

A més dels pesticides, també es considera responsables d'aquesta minva a la pèrdua d'habitats i el canvi climàtic, entre altres causes.